In the Fish Bowl

€5,000.00

76×116cm, oil on linen

Une femme se repose, repliée vers l’intérieur, suspendue entre dedans et dehors. Ses yeux restent ouverts. Elle est fatiguée, profondément, et elle a enfin trouvé le repos dont elle avait besoin. Ce n’est pas une pause flottante, mais un moment pleinement habité.

On ne sait pas si elle se trouve dans le bocal ou si elle n’y apparaît que par reflet. La frontière est poreuse. Le verre ne divise pas, il rassemble. Autour d’elle, le bocal devient un monde contenu, dense de motifs, de couleurs et de mouvements silencieux. Des fragments de vie domestique et de mémoire ornementale y circulent comme des courants lents.

Sa posture évoque une arrivée plutôt qu’un abandon. L’effort s’est relâché. La vigilance s’est adoucie. Le corps se pose sans disparaître. Le repos devient ici un acte de présence.

La parenté visuelle avec Henri Matisse, perceptible dans l’espace aplati, la sensualité des aplats et le rythme décoratif, ne s’est imposée qu’a posteriori. L’hommage n’était pas intentionnel, mais inévitable.

Pourquoi ? Parce que l’artiste a si profondément intégré le langage de la peinture contemporaine française que ses racines plus anciennes émergent naturellement. Matisse n’est pas cité, il est assimilé. Ce qui demeure relève de la filiation plutôt que de la référence. Une femme moderne, éveillée dans son repos, tenue au cœur d’une continuité vivante de formes et de couleurs.

A woman rests, folded inward, suspended between interior and exterior. Her eyes remain open. She is tired, deeply so, and she has at last found the rest she needs. This is not a drifting pause, but a moment deliberately inhabited.

We cannot tell whether she is inside the fish bowl or simply mirrored by it. The boundary is porous. The glass does not divide; it gathers. Around her, the bowl becomes a contained world, dense with pattern, color, and quiet movement. Fragments of domestic life and ornamental memory circulate like slow currents.

Her posture speaks of arrival rather than surrender. Effort has released. Vigilance has softened. The body settles without disappearing. Rest here is an act of presence.

The visual kinship with Henri Matisse, evident in the flattened space, sensual color fields, and decorative rhythm, emerged only in retrospect. The homage was unintentional, yet inevitable.

Why? Because the artist has so thoroughly absorbed the language of contemporary French painting that its deeper roots surface naturally. Matisse is not referenced; he is metabolized. What remains is lineage rather than citation. A modern woman, awake within her rest, held inside a living continuum of form and color.

76×116cm, oil on linen

Une femme se repose, repliée vers l’intérieur, suspendue entre dedans et dehors. Ses yeux restent ouverts. Elle est fatiguée, profondément, et elle a enfin trouvé le repos dont elle avait besoin. Ce n’est pas une pause flottante, mais un moment pleinement habité.

On ne sait pas si elle se trouve dans le bocal ou si elle n’y apparaît que par reflet. La frontière est poreuse. Le verre ne divise pas, il rassemble. Autour d’elle, le bocal devient un monde contenu, dense de motifs, de couleurs et de mouvements silencieux. Des fragments de vie domestique et de mémoire ornementale y circulent comme des courants lents.

Sa posture évoque une arrivée plutôt qu’un abandon. L’effort s’est relâché. La vigilance s’est adoucie. Le corps se pose sans disparaître. Le repos devient ici un acte de présence.

La parenté visuelle avec Henri Matisse, perceptible dans l’espace aplati, la sensualité des aplats et le rythme décoratif, ne s’est imposée qu’a posteriori. L’hommage n’était pas intentionnel, mais inévitable.

Pourquoi ? Parce que l’artiste a si profondément intégré le langage de la peinture contemporaine française que ses racines plus anciennes émergent naturellement. Matisse n’est pas cité, il est assimilé. Ce qui demeure relève de la filiation plutôt que de la référence. Une femme moderne, éveillée dans son repos, tenue au cœur d’une continuité vivante de formes et de couleurs.

A woman rests, folded inward, suspended between interior and exterior. Her eyes remain open. She is tired, deeply so, and she has at last found the rest she needs. This is not a drifting pause, but a moment deliberately inhabited.

We cannot tell whether she is inside the fish bowl or simply mirrored by it. The boundary is porous. The glass does not divide; it gathers. Around her, the bowl becomes a contained world, dense with pattern, color, and quiet movement. Fragments of domestic life and ornamental memory circulate like slow currents.

Her posture speaks of arrival rather than surrender. Effort has released. Vigilance has softened. The body settles without disappearing. Rest here is an act of presence.

The visual kinship with Henri Matisse, evident in the flattened space, sensual color fields, and decorative rhythm, emerged only in retrospect. The homage was unintentional, yet inevitable.

Why? Because the artist has so thoroughly absorbed the language of contemporary French painting that its deeper roots surface naturally. Matisse is not referenced; he is metabolized. What remains is lineage rather than citation. A modern woman, awake within her rest, held inside a living continuum of form and color.